L'adieu à Guy Piotelat - Courir dans le Jura - Site officiel des courses à pied dans le JURA (39)

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L'adieu à Guy Piotelat


Les obséques de Guy Piotelat se sont déroulées ce mardi en l'église de Nance en présence de ses proches et amis. Né à Sens sur Seille le 22 mai 1934 il passa une enfance heureuse au bourg de Frangy en Bresse dans la boulangerie familliale en compagnie de son frère René. En apprentissage à 13 ans, chez Mr Petitjean boucher à Arlay, il se réoriente vers le métier de boulanger et part travailler à Paris.
Lors de son service militaire à Brest, il rencontre Monique qu'il épousa le 13 août 1956 et ils partirent vivre dans la capitale. Après la naissance de leur fille Catherine en 1957, ils s'installèrent dans une petite boulangerie où ils travaillèrent ensemble de nombreuses années.
La course à pied devint sa seconde passion après son commerce. Il participa à de nombreux marathons internationaux prestigieux, se faisant de nombreux amis et permettant à son épouse de faire de beaux voyages.
Ils prirent leur retraite à Nance, passant chaque hiver à Dijon auprès de leur famille et petits enfants. C'est à la campagne qu'il appréciait le plus séjourner et quand la maladie se déclara, il continua à se promener à Nance et alentours avec son fidèle petit chien Atol.
Il aimait recevoir famille et amis, jouer aux cartes, faire de bons gâteaux pour ses hôtes, rendre visite à sa famille. Le décès de son frère René en 2013, l'affecta profondément, et en ce début d'année la disparition de Monique lui brisa le coeur, sa maladie progressa rapidement pour prendre le dessus ce mardi 4 mai.
Il laissera le souvenir d'une personne courageuse, déterminée, entreprenante, sportive et généreuse. Le monde sportif Jurassien se souvient qu'il remporta la première édition du marathon de Lons en 1983 en 2 h 44' 13".
Il porta les couleurs du racing club haut jura plusieurs saisons pour lequel il obtint un titre de vice-champion de france de semi marathon dans sa catégorie vétéran.
René Delobelle

Publiée le 11/05/2016 - Crédit photo Le Progrès du 10/05/2016

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